Le carnet d'Alex

02 Jan 2021

Trois ans de sobriété

Bonjour à tous,

Il y a des anniversaires qu’on ne fête pas forcément, mais qui vous font réfléchir sur le chemin parcouru.

Je me souviens comme si c’était hier, c’était le premier janvier 2018, vers 10 heure du matin, je me réveillais avec une gueule de bois qui faisait mal jusqu’au bout des cheveux. Ma femme était enceinte de mon fils. J’ai pris quelques minutes pour réfléchir à ce que j’allais montrer comme exemple à mes enfants. Je me suis dit que je préfèrerai qu’ils n’associent pas la automatiquement fête à la consommation excessive d’alcool.

Je ne pense pas que j’étais un alcoolique au sens propre du terme, mais je pouvais être un gros buveur dans un contexte festif. Après, je pense que la nuance avec l’alcoolisme réside dans la capacité à se créer des occasions festives.

Je me suis alors dit que j’allais arrêter de boire jusqu’à la naissance de mon fils (prévue pour début février).

J’avoue que ça n’a pas été facile, en particulier car j’avais l’habitude de sortir une fois par semaine avec des collègues pour boire un verre. Je me suis forcé à rentrer plus tôt à la maison pour éviter d’être tenté. Je buvais rarement à la maison et ma femme ne bois presque jamais d’alcool, je n’ai pas eu de tentations à la maison.

Je n’ai pas ressenti de manque en tant que tel. Mais j’ai en une réaction physiologique assez étrange. Tout ma vie, j’ai eu de l’eczéma, à des degrés divers, pendant les deux premières semaines de janvier cette année là, j’ai eu une crise très aigüe puis… plus rien…

Quand mon fils est né, je profitais déjà de trois semaines sans me gratter. Vu qu’il y a la tournée minérale, je me suis dit que j’allais partiper et faire un mois de plus.

À la fin du mois de février, j’ai décidé de prolonger encore d’un mois, puis encore un mois, encore un mois, et finalement, définitivement.

Je pense que cette exprience a été le premier pas de ma “reprogrammation cérébrale”.

Ça m’a donné une grande confiance en moi pour, entre autre, de me lancer dans l’entrainement pour un semi marathon, du journaling, pratiquer la communication non violente au quotidien, etc. Une chose entraînant une autre, je pense que j’ai changé le cap de ma vie vers une direction plus saine. Ce carnet en est un autre exemple, je n’aurai jamais eu le courage de prendre la plume virtuelle il y a quelques années.

Si jamais vous voulez vous lancer dans ce genre de changement, je me permets de vous donner les conseils suivants :

  • Lancez-vous pour une petite période pour commencer. Il vaut mieux prendre d’engagement avec même pour une une semaine et la faire que pour la vie et tenir deux jours.
  • Préparez une “excuse” ou une “justification” pour les gens qui vous demanderons pourquoi vous faites ça. Croyez moi, dire “parce que j’ai envie” ou “pour me lancer un defis” ne suffira presque jamais.
  • Au moins au début, évitez à tout pris les tentations, préparez alternatives pour les différentes occasions.
  • Trouvez une alternative sans alcool à boire pour quand vous sortez, je conseille quelque chose pas trop chargé en sucre. Pour ma part, j’ai découvert les bierres sans alcool et il y en a beaucoup qui sont très bonnes.

Et vous, quel défis voulez-vous vous lancer en ce début d’année ?